Agir auprès du public migrant est une modalité spécifique du travail social. En plus du contexte éprouvant de la précarité, les difficultés psychiques liées au parcours traumatique des personnes accueillies complexifient la prise en charge.
Par ailleurs, le climat de crise actuel ne laisse personne indifférent. Il peut jouer comme un révélateur, des failles et des ressources, des priorités et des tensions.
Parcours d’Exil propose des groupes de supervision et des groupes d’analyse des pratiques professionnelles (GAPP) pour toutes les équipes œuvrant auprès du public exilé.
Analyse des pratiques professionnelles et supervision
permettent de prendre le temps de s’arrêter en équipe pour :
- Relire une situation difficile, prendre du recul, chercher et trouver des pistes ;
- Aborder les situations de conflit, les impasses ;
- Comprendre les enjeux psychiques des personnes accueillies, leurs résonnances sur soi et sur l’équipe ;
- Favoriser la communication. Parler, écouter ; se parler, s’écouter ;
- Déposer la charge émotionnelle, exprimer les émotions, retrouver le discernement et les ressources pour agir ;
- Renforcer les liens, se soutenir. Faire équipe et y trouver sa place.
et également :
- Grandir en compétences ;
- Identifier, ancrer, consolider, déployer les points forts de l’équipe ;
- Identifier les limites personnelles et collectives, s’ajuster, faire avec, les transformer ;
- Tisser le lien entre identités personnelle et professionnelle ;
- Souffler, se poser, prendre le temps de penser.
Pourquoi choisir Parcours d’Exil ?
Parcours d’Exil apporte une expertise du psychotraumatisme des personnes exilées, notamment en situation de précarité. Nous souhaitons par-là donner les moyens de :
- Repérer le psychotraumatisme et en comprendre les mécanismes ;
- Ajuster son action et sa posture d’aide ;
- Prendre en compte la réactivation traumatique, les résonnances entre le traumatisme « de l’autre » et les difficultés personnelles, et le traumatisme vicariant ;
- Trouver des pistes pour mieux vivre ses émotions.