Le récit traumatique… celui qui nous effraie, nous laisse sans voix et comme intérieurement figés, sidérés. Celui dont on aimerait qu’il s’arrête. Celui qui paradoxalement nous fascine aussi, nous happe et nous retient. Et puis il y a la parole traumatique, l’horreur racontée de façon neutre qui laisse un goût étrange. La parole vide d’affects ou qui en est excessivement pleine. Comment entendre cela, comment rester sans sombrer soi-même ? Peut-on passer du saisissement au dessaisissement ? A partir de vignettes cliniques, Priscille de Thé, psychologue à Parcours d’Exil, explore les voies que peuvent être le corps et l’image pour retrouver du souffle, de l’espace, du mouvement.
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