L’association Parcours d’Exil, fondée il y a plus de 20 ans, gère un centre de santé pour personnes exilées souffrant de psychotraumatisme.
Soins gratuits et inconditionnels
Les victimes sont accueillies et suivies de manière inconditionnelle au sein du centre de santé de Parcours d’Exil, situé dans le 10ème arrondissement de Paris, et ce quels que soient leur origine et leur âge.
L’association pratique le tiers payant pour les consultations médicales afin que les patients ne fassent pas l’avance des frais. Les patients ne disposant pas de couverture santé sont accueillis sans distinction et gratuitement. Les traitements médicaux nécessaires peuvent aussi leur être fournis gratuitement, grâce à la pharmacie humanitaire internationale.
Parcours d’Exil fait également partie de la 1ère coopérative de santé de France pratiquant le tiers-payant, la SCIC Richerand, ce qui lui permet de référer les patients ayant besoin de soins complémentaires dans un lieu unique.
L’accueil des patients
Nous recevons essentiellement des personnes ayant subi la torture dans leur pays, mais également des personnes victimes de mariages forcés, mutilation sexuelle, persécution religieuse, violences liées à leur sexualité, conflits armés, etc.
Nous avons à cœur de leur offrir des soins de qualité, et nous nous basons sur les recommandations de l’OMS et des sociétés savantes pour la prise en charge de leurs troubles psychiques. Le suivi dure en moyenne dix-huit mois.
Tous les deux mois, nous ouvrons des rendez-vous de consultation pour les nouveaux patients. Il leur suffit de contacter le secrétariat par téléphone au jour et à l’heure définis. Ne pouvant malheureusement pas répondre à toutes les demandes de prise en charge, nous invitons les personnes à nous recontacter à une date ultérieure.
Les patients arrivent à Parcours d’Exil surtout grâce au bouche-à-oreille, mais aussi orientés par des travailleurs sociaux ou des professionnels de santé.
Environ 550 personnes par an (1/3 de femmes et 2/3 d’hommes) bénéficient de soins au sein de notre structure. Elles proviennent majoritairement d’Afrique subsaharienne et d’Afghanistan.